A Reims, Sarkozy drague les parlementaires LR

Nicolas Sarkozy à Reims, le 24 septembre 2015.

Le chef du parti a promis, ce jeudi, de rétablir le cumul des mandats et de supprimer le «principe de précaution», pour mieux rallier les élus à son agenda.

Pour Nicolas Sarkozy, un public de parlementaires n’est pas conquis d’emblée comme un parterre de militants. Beaucoup d’entre eux sont d’ores et déjà engagés derrière d’autres candidats à la primaire, notamment Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire. Ce jeudi, à Reims, le président de Les Républicains (LR), qui clôturait la journée de travaux des députés et des sénateurs, n’a pas ménagé sa peine pour les séduire.

Il a notamment promis de revenir sur l’interdiction du cumul des mandats qui entre en vigueur en 2017. «Qui veut faire croire que quelqu’un qui n’a rien à dire avec deux mandats trouvera soudain l’inspiration avec un seul mandat ?» a-t-il lancé, refusant des «assemblées de parlementaires hors sol, n’ayant aucun mandat local pour les maintenir dans la réalité». Applaudissements garantis auprès des très nombreux sénateurs et députés-maires qui travaillent ensemble à une proposition de loi pour rétablir le cumul. Et une pierre dans le jardin de Bruno Le Maire qui a fait du non-cumul l’un de ses chevaux de bataille. «Ceux qui sont députés et maires n’ont pas volé leur mandat», flatte-t-il encore. A ceux qui lui opposeraient que le rétablissement du cumul serait impopulaire, Sarkozy promet que cette restauration serait accompagnée d’une réduction du nombre de parlementaires, qui ne semble pas enchanter la salle.

NKM «pas du tout d’accord»

Autre sujet très populaire chez les parlementaires de droite : Nicolas Sarkozy a prôné la suppression du «principe de précaution» qu’il souhaite remplacer par «un principe de responsabilité». Prenant comme modèle l’indépendance énergétique à laquelle ont accédé les Etats-Unis grâce au gaz de schiste, il a plaidé pour que la France aille «plus loin dans les expérimentations». Au troisième rang, une autre candidate à la primaire, Nathalie Kosciusko-Morizet a senti le (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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