Un refuge breton sauve 3 macaques issus de laboratoires et voués à l’euthanasie

Depuis quinze mois, les macaques crabiers sont classés comme « espèce en danger critique d’extinction » sur la liste rouge des espèces menacées de l’union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Pourtant, il existe des élevages destinés à approvisionner l’industrie pharmaceutique, qui teste nombre de ses traitements et vaccins sur ces petits primates. Les macaques crabiers ont d’ailleurs beaucoup fait parler d’eux au moment du Covid-19 en tant que cobaye de la première heure des vaccins.

Le problème, c’est qu’une fois que le macaque crabier a subi un protocole, il ne peut plus rester au sein du laboratoire qui « l’emploie ». Et même si l’industrie pharmaceutique s’est engagée à placer ces animaux en refuge, leur avenir se résume bien souvent à l’euthanasie. Un sort que refusent Les terres de Nataé, un parc animalier situé à Pont-Scorff, en Bretagne, et son gérant, Sébastien Musset, qui nous précise toutefois que les laboratoires « sont très attentifs » au devenir de leurs animaux.

Une retraite en petit groupe

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Pas encore habituées à la vie en groupe, les petites macaques ont tendance à se disputer leur nourriture. © Les terres de Nataé

Très sensible au destin de ces petits singes, Sébastien Musset s’est engagé dans la lutte contre ce fléau en ouvrant « Le refuge des Terres de Nataé ». Un sanctuaire au sein duquel ils proposent d’accueillir des singes de laboratoire pour leur offrir une retr...


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