Un refuge pour les animaux de ferme maltraités

Il y a un an environ, dans les paisibles collines de l'Aveyron, un veau pas tout à fait comme les autres, est venu au monde : une créature à six pattes, dont les clichés ont fait le tour des réseaux sociaux. Après une opération couronnée de succès, l'animal pouvait entamer sa phase d'engraissement, amorçant son voyage vers sa destinée, là où les sentiers convergent vers le seuil silencieux de l'abattoir. Mais le cœur des internautes, réchauffé par l'affection qu'ils portaient à ce veau, s'est soulevé dans une vague d'indignation, esquissant ainsi une lueur d'espoir.

Grâce à la générosité de ses donateurs, l'association l'Oaba (Œuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs) a pu convaincre l'éleveur de lui céder l'animal, afin de lui offrir une « une belle et paisible retraite ». Le veau, une femelle, a été baptisé Sixtine. Puis il a été transporté vers un havre de paix, une magnifique ferme destinée à recueillir les animaux maltraités et sauvés de situations difficiles.

1 400 animaux confiés chaque année à l'Oaba

En Inde, les gaushalas, ou «  refuges pour vaches », mettent à l'abri les bovins afin de les préserver de l'abattage illégal ou pour leur offrir un accompagnement bienveillant durant les dernières années de leur vie. En France, nous avons Le Troupeau du bonheur, dont fait partie Sixtine le mouton, aux côtés de Poupée la vache, des bovins Édith et Marcel, de la jument Cindy, ainsi que de la chaleureuse famille Martin, composée d'un âne, d'une ânesse et de [...] Lire la suite