Real Sociedad-PSG: "Ne pas se qualifier dans ces conditions serait une désillusion", prévient Larqué, de retour aux commentaires
Jean-Michel Larqué est de retour aux commentaires sur RMC ce mardi, à l'occasion du 8e de finale de Ligue des champions entre la Real Sociedad et le Paris Saint-Germain, après quatre années d'absence. Une affiche particulière pour le natif de Bizanos dans le Pays basque français, qui espère tout de même voir le PSG l'emporter.
"C'est une petite excitation que je ne connaissais plus depuis 4 ans, pour un match important dans le Pays basque qui m'est si cher, confie le capitaine Larqué à Apolline de Malherbe sur RMC. On espère que le PSG va bien se comporter, comme l'a répété Luis Enrique en conférence de presse."
"C'est comme le vélo, comme je le faisais auparavant, je n'aurais pas de fiche, je ne suis que le consultant, poursuit-il. Je vais me concentrer sur le terrain, sur le factuel. Expliquer pourquoi un contrôle est réussi ou raté."
"Même quand on a deux buts d'avance c'est très compliqué"
Invité à se prononcer sur le contexte de ce 8e de finale retour, après un match aller gagné 2-0 par les Parisiens, Jean-Michel Larqué se rappelle: "Au tirage au sort la Real Sociedad était l'adversaire idéal, même si par le passé on craignait les voyages en Espagne, qui ne se sont pas toujours bien passés pour le PSG, que ça soit au Real Madrid et à Barcelone. Ces derniers temps, c'était une belle équipe de Liga, mais depuis ils ne gagnent plus, ils se sont faits balayer par le Séville FC ce week-end (3-2) et ont été éliminés de Coupe du roi en demi-finale par Majorque..."
"Ne pas se qualifier dans ces conditions-là ça serait une terrible désillusion", insiste-t-il. Mais il ne manque pas de noter des derniers jours mouvementés pour le PSG: "On ne peut pas dire que Mbappé se soit bien préparé [à ce 8e]. Il m'est arrivé de jouer des matchs de Ligue des champions à l'extérieur, même quand on a deux buts d'avance c'est très compliqué. Le PSG aurait pu se passer de ce mélodrame."
"Je ne comprends ni l'attitude de Luis Enrique ni celle de Kylian Mbappé. Il y a des choses qui ne se font pas dans les sports collectifs. Je ne suis pas de cette génération mais quand vous êtes capitaine d'une équipe et que votre entraîneur n'est pas satisfait de notre rendement, tu ne suis pas les 45 dernières minutes de la rencontre en tribunes."