Real Madrid, élections en Inde, Viktor Orban : les informations de la nuit

Et de quinze pour le Real Madrid. “La quinzième des invincibles”, titre le journal sportif As. Favori face au Borussia Dortmund en finale de la Ligue des champions à Wembley, le club espagnol s’est imposé 2-0 grâce à des buts de Carvajal et Vinicius, confirmant son statut de géant de la compétition. As reconnaît que l’adversaire a été “meilleur durant les trois quarts de la partie” mais s’enthousiasme pour une institution dans laquelle “de nouveaux héros entrent sans que les précédents ne sortent”. L’Anglais Jude Bellingham, par exemple, transféré cet été de… Dortmund pour 103 millions d’euros, soulève sa première Ligue des champions tandis que l’Allemand Toni Kroos, qui disputait son dernier match sous les couleurs du Real, en est à six trophées européens, dont cinq avec les Merengue.

Inde : Le BJP de Narendra Modi grand vainqueur annoncé. Après un processus de six semaines pour les élections générales, les sondages à la sortie des urnes samedi sont “unanimes”, annonce Times of India. Le Bharatiya Janata Party pourrait dépasser les 350 sièges à la chambre basse du Parlement, voire atteindre “l’objectif fixé” des 400 quand 272 suffisent pour la majorité. Ce serait nettement plus que les 304 sièges obtenus en 2019. Times of India souligne “la stupéfiante expansion” dans les États de l’est et du sud de la formation de Modi, qui devrait donc rempiler pour un troisième mandat de premier ministre, comme Jawaharlal Nehru avant lui (de 1947 à 1964). Cette expansion doit beaucoup “aux efforts significatifs menés depuis dix ans”, en particulier dans le Kerala et le Tamil Nadu, explique Indian Express.

Des dizaines de milliers de Hongrois pour Viktor Orban. Le premier ministre a organisé samedi à Budapest une dixième “marche de la paix”. Particulièrement enthousiaste, le site Hungary Today décrit des manifestants réunis afin de “montrer leur force et leur unité pour la défense des valeurs chrétiennes conservatrices, contre l’idéologie des genres et la rhétorique guerrière”. M. Orban, allié de Moscou, a critiqué l’Otan, coupable à ses yeux de “nous entraîner dans une conflagration mondiale au lieu de nous protéger” en évoquant la guerre entre l’Ukraine et la Russie. “Dans une semaine, nous recevrons des renforts de chaque pays d’Europe”, a-t-il prédit en prévision des élections européennes et du succès probable de plusieurs partis nationalistes. Ces partis et le sien pourront ensuite “créer une coalition en faveur de la paix à Bruxelles”, rapporte 24.hu. Une coalition renforcée par les États-Unis à l’automne en cas de victoire de Donald Trump, espère le dirigeant hongrois.

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