Ready Player one : pourquoi Spielberg reste le roi du blockbuster !

En 1975, Steven Spielberg inventait la notion même de blockbuster avec le succès surprise des Dents de la mer. 43 ans et une trentaine de films plus tard, il en reste le maître incontesté comme en témoigne Ready player one, son dernier né, adapté du roman d’Ernest Cline.

Copyright : Warner bros
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Parce que l’histoire est d’hier et d’aujourd’hui
Bien que le récit de RPO se déroule en 2045, dans une société où les gens échappent à leur triste réalité en se connectant à un monde virtuel, les années 80 s’invitent largement dans le film. En effet, si l’univers virtuel de RPO est peuplé d’avatars d’humains, il est aussi fréquenté par des figures emblématiques de la pop culture, principalement issues des eighties.

Parce que le héros invite à l’empathie
Wade Watts est un orphelin de 18 ans qui, comme tous les joueurs de l’OASIS (nom donné à l’univers parallèle), part en quête des trois clés planquées dans le jeu par son créateur. Et ce, dans le but d’en devenir le maître. Courageux, altruiste, romantique (mais pas tarte) et secondé par un gang de potes (l’amitié est précieuse dans le cinéma de Spielberg), il s’attire la sympathie du spectateur en une seconde.

Copyright : Warner bros
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Parce que la tradition rencontre l’innovation
Quand les personnages ne sont pas dans le jeu, le long-métrage est tourné en live action, “traditionnellement”. Mais dès lors que l’action se déroule dans la réalité virtuelle, le tout numérique et les avatars des héros prennent le relais. Et là encore, c’est du grand Spielberg : soigné, inventif, et tellement fluide qu’on sent à peine les transitions entre les deux traitements.

Parce qu’il y a une Madeleine de Proust par seconde
Que vous soyez fan de films de monstres, de jeux video ou d’animation, vous en prendrez plein les yeux. Si Spielberg a gommé (presque) toutes les références à ses propres films à l’écran, vous n’échapperez pas à King Kong, Shining, Le Seigneur des anneaux, Lara Croft, Star wars, Robocop, Doom, Gundam, Hello Kitty, Le géant de fer (dans une scène magistrale) ou Retour vers le futur (lors d’une course de voiture scotchante ). Et encore, il vous faudra sans doute trois visions pour tous les repérer !

Copyright: Warner bros
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Parce que Spielberg sort le grand jeu
Ready Player one regorge de séquences qui, à coup sûr, deviendront anthologiques mais c’est l’hommage à Shining, avec Mamie zombie en bonus, qui cloue littéralement au fauteuil. Flippant et drôle : Stephen King qui n’aimait pas l’adaptation de Kubrick ne pourra qu’apprécier cette version made in Steven !

Parce que les quadras et les ados kifferont
Car c’est là le bon mot : un kif ! Ready player one, ses multiples références old school et sa B.O vintage (Buggles, A-Ha, George Michael…) raviront les quadras nostalgiques de leur adolescence. Le jeune public d’aujourd’hui sera quant à lui très sensible à l’ancrage vidéoludique et aux clins d’oeil à leurs super héros préférés.

Parce que c’est tout simplement le meilleur divertissement de ces 10 dernières années !!!

De Steven Spielberg. USA, 2h20.

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