RDC. Goma redoute une deuxième éruption du Nyiragongo

Après l’éruption du volcan Nyiragongo, qui surplombe Goma, la grande ville de l’est de la République démocratique du Congo, les habitants vivent au milieu d’amas de lave et subissent les secousses. Vient aussi le temps des questions. Pourquoi a-t-il été impossible de prévenir le réveil du volcan ? s’interroge la presse.

La terre est devenue graveleuse et des amas de lave solidifiée se sont formés aux abords de Goma. Sur des kilomètres, le Nyiragongo, l’un des volcans les plus actifs et dangereux d’Afrique, a laissé des traces depuis son entrée en éruption, le 22 mai 2021.

Même si la coulée de lave – qui a la particularité d’être très liquide, donc très rapide – s’est arrêtée juste au nord-est de la ville, la scène avait tout d’“un drame apocalyptique”, déclare le correspondant du New York Times en Afrique dans cette vidéo :

Le cratère du volcan qui surplombe la ville “contient assez de lave pour remplir 2 500 piscines olympiques”, rapporte le site d’information congolais 7sur7. Devant la menace qui planait sur le million d’habitants de la ville de Goma, 10 000 d’entre eux ont fui. Au moins 32 personnes sont mortes asphyxiées ou brûlées par la lave.

Si la ville a été épargnée cette fois-ci, les secousses sismiques qui se poursuivent trois jours après l’éruption rappellent aux habitants de Goma la dangerosité de leur environnement. Tous craignent un autre épisode plus meurtrier. “Il y a des rumeurs d’une seconde vague”, raconte Albert Muihigi, un habitant de 28 ans, au New York Times.

Sans surveillance depuis sept mois

Tandis que la population locale s’inquiète, c’est l’observatoire vulcanologique chargé de surveiller l’activité du volcan qui est accusé de ne pas avoir rempli sa mission,

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