Rappel de 600 000 Citroën : les automobilistes furieux dénoncent une «bombe à retardement»

Rappel de 600 000 Citroën : les automobilistes furieux dénoncent une «bombe à retardement»

«On conduit avec une bombe à retardement.» Trois semaines après le rappel massif de près de 600 000 DS3 et C3 de la marque Citroën, les propriétaires ne décolèrent pas. Pour rappel, Citroën a adressé un courrier aux automobilistes propriétaires des véhicules concernés, les appelant à «cesser immédiatement de conduire» leur voiture. Le constructeur automobile français évoquait un problème «d’airbag[s] pouvant provoquer des blessures graves, voire mortelles». Le site gouvernemental Rappel Conso avait donné l’alerte le 3 mai dernier, en publiant un rappel des voitures construites entre 2009 et 2019, équipées d’airbags fournis par Takata, une entreprise japonaise qui avait déposé le bilan en 2017.

La difficulté étant que les propriétaires ont reçu ces fameux courriers il y a très peu de temps. «Ma mère de 75 ans, propriétaire d’une C3 achetée en 2016, a reçu le courrier le 13 mai alors qu’il a été envoyé le 30 avril, ce qui s’avère une négligence grave et une faute professionnelle de la part de ce constructeur, au vu de l’urgence et de la gravité de la situation», dénonce Alexia, une automobiliste toulousaine auprès de La Dépêche. D’autant que rappeler 600 000 voitures et demander à leurs propriétaires de se charger rapidement du problème, impliquent forcément des complications.

Comme le relatent nos confrères, ce sont des centaines de milliers d’automobilistes qui sont soit laissés sur le carreau, soit baladés de service en service. Aussi, dans certains garages, les voitures de courtoisie (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Tesla mis hors de cause dans l’accident mortel à Paris
Fermeture de l’A13 : un nouveau radar «invisible» fait scandale
Citroën C3 : que vaut cette citadine électrique, la moins chère du marché ?
Tesla parviendra-t-il à vendre son Cybertruck aux automobilistes français ?
«Ça ne se fera pas sans moi» : le préfet de Paris s’insère dans le débat de la voie de covoiturage du périphérique