Rama Yade n'aura pas la tête de Laurent Hénart

La justice a rejeté le recours de la vice-présidente du Parti radical pour faire annuler l’élection de Laurent Hénart à la tête du parti en juin 2014.

Rama Yade une nouvelle fois renvoyée dans ses cordes. Son recours déposé devant le tribunal de grande instance de Paris pour obtenir l’annulation de l’élection de Laurent Hénart à la tête du Parti radical valoisien, une des principales composantes de l’UDI, vient d’être jugé irrecevable par les juges.

Motif invoqué par ces derniers : la conseillère régionale d’lle-de-France et vice-présidente du Parti radical n’aurait pas saisi dans les délais les instances de recours interne du parti. Une décision qui surprend le conseil de Rama Yade, Me Basile Ader. «Les juges se sont saisis d’une opportunité, cette question de recevabilité ou non, pour ne pas avoir à juger sur le fond», a-t-il expliqué à Libération quelques instants après avoir informé sa cliente du jugement. Il n’a pas précisé si celle-ci souhaitait faire appel de cette décision.

Lors de l’élection qui s’est tenue en juin 2014 pour la succession de Jean-Louis Borloo à la tête du Parti radical et qui l’opposait à Laurent Hénart, maire de Nancy, Rama Yade avait perdu avec un millier de voix de retard, son adversaire recueillant 61% des voix. Elle avait aussitôt saisi la justice, estimant que le scrutin était entaché de fraudes.

La décision du TGI de Paris constitue une déconvenue de plus pour l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Elle qui briguait la position de chef de file des centristes de l’UDI en Ile-de-France pour les prochaines régionales du mois de décembre a vu le parti conduit par Jean-Christophe Lagarde lui préférer la sénatrice de Paris Chantal Jouanno.

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