Raid en Syrie : Washington durcit sa riposte contre l’Iran et ses alliés

“Le Pentagone a annoncé dimanche 12 novembre une nouvelle série de frappes aériennes sur des installations iraniennes en Syrie, rapporte The Washington Post. [Celles-ci] répondent, selon Washington, aux dizaines d’attaques récentes contre ses soldats sur place et en Irak, et ont fait cette fois des victimes, en nombre indéterminé, chez les affidés de Téhéran.”

Ainsi, pour le journal de la capitale, “cette opération marque une escalade significative dans la riposte de l’administration Biden, qui tente de couper court à la multiplication des violences contre des forces américaines au Moyen-Orient sans provoquer un conflit plus large, dans une région sous extrême tension du fait de la guerre à Gaza”.

Le ministre de la Défense, Lloyd Austin, a précisé dans un communiqué que ces frappes avaient visé un camp d’entraînement et un “lieu sûr” utilisés par les Gardiens de la révolution, le bras armé du régime de Téhéran, et par des milices affidées, poursuit le journal. Le président Joe Biden a ordonné l’opération, a ajouté le ministre, “pour bien montrer que les États-Unis se défendront, protégeront leurs troupes et leurs intérêts”.

Des combattants de milices liées aux Gardiens de la révolution se trouvaient dans ce “lieu sûr” faisant office de quartier général, selon une source du Washington Post, et au Pentagone, on pense “que certains d’entre eux ont été tués”.

Une cinquantaine d’attaques contre des soldats américains

Depuis les attaques du 7 octobre, Washington a déployé deux porte-avions et des soldats au Moyen-Orient pour marquer son soutien à Israël, son allié, et dissuader ses adversaires d’élargir le conflit – à commencer par le Hezbollah, le mouvement armé chiite libanais soutenu, comme le Hamas, par l’Iran.

Des frappes similaires avaient déjà eu lieu le 26 octobre et le 8 novembre, alors qu’une cinquantaine d’attaques contre des troupes américaines ont été recensées depuis la mi-octobre, selon le Washington Post. Les États-Unis ont 2 500 soldats en Irak et 900 en Syrie, rappelle le journal, dans le but d’“éviter une résurgence de l’organisation État islamique”. Ils sont périodiquement visés par des attaques mais leur fréquence a beaucoup augmenté depuis un mois.

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