Rafah, Ukraine, tornades aux États-Unis, Nadal, Vatican : les informations de la nuit

Réunion d’urgence du Conseil de sécurité après les frappes à Rafah. La discussion à huis clos qui doit avoir lieu mardi après-midi a été demandée par l’Algérie, membre non permanent du Conseil, ont précisé lundi plusieurs sources diplomatiques à l’Agence France-Presse (AFP). La Défense civile palestinienne a fait état de nombreux corps « carbonisés » dans un incendie, causé par un bombardement israélien, qui a ravagé le camp de déplacés de Barkasat, géré par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a regretté lundi “un accident tragique”. Tsahal a dit enquêter sur la mort de victimes civiles après avoir dit, dans un premier temps, avoir ciblé deux hauts responsables du Hamas avec des “munitions précises”. Washington a appelé son allié israélien à “prendre toutes les précautions pour protéger les civils”. Le Canada s’est lui dit “horrifié” et le président Emmanuel Macron “indigné”. Des diplomates représentant des pays qui soutenaient l’État hébreu au début de la guerre ont affirmé au quotidien israélien Ha’Aretz que les nouvelles frappes à Rafah “pourraient affecter la manière dont leurs pays traitent” la récente ordonnance de la Cour internationale de Justice [ordonnant la fin de l’offensive israélienne à Rafah], Israël ayant espéré que ces pays “interpréteraient cette décision relativement peu sévèrement”.

La France va envoyer des instructeurs militaires en Ukraine, selon Kiev. Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Oleksandre Syrsky, a annoncé lundi avoir signé les documents nécessaires à leur venue dans le pays pour former des soldats. Contacté par l’AFP, le ministère français de la Défense s’est borné à dire que le dossier était à l’étude, sans confirmer l’envoi d’instructeurs. En février, Emmanuel Macron “avait fait sourciller” certains pays de l’OTAN dont le Royaume-Uni et l’Allemagne, en déclarant que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine “ne pouvait être exclu”, rappelle le Daily Telegraph. Cette prise de position avait toutefois “incité certains des plus ardents partisans de l’Ukraine en Europe de l’Est à envisager également d’envoyer des troupes”, note le quotidien britannique. La semaine dernière, le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis a évoqué la possibilité d’une “coalition de pays qui pourrait être dirigée par la France ou un autre pays dans le but de former des Ukrainiens sur leur territoire.”

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