Les radicaux finissent toujours par se trahir

L'imam de la grande mosquée de Paris, Abdelali Mamoun, a suscité la polémique en niant le nombre d'acte antisémites en France, qui ont explosé depuis le 7 octobre.  - Credit:Capture d'écran RMC
L'imam de la grande mosquée de Paris, Abdelali Mamoun, a suscité la polémique en niant le nombre d'acte antisémites en France, qui ont explosé depuis le 7 octobre. - Credit:Capture d'écran RMC

Il y a quelque chose de rassurant avec les pensées radicales : elles ne parviennent jamais à se dissimuler complètement. C'est plus fort que leur volonté : elles n'attendent au fond que l'instant où elles pourront enfin s'exprimer sans retenue… Abdelali Mamoun, imam de la grande mosquée de Paris, vient d'en faire une nouvelle fois la démonstration au micro d'Apolline de Malherbe sur RMC, en demandant que l'on « dévoile » ces « 1 200 actes antisémites qu'il y a en France ».

Bien évidemment, chacun aura compris que l'on doit identifier ici une forme de mise en question de leur existence, visant au bout du compte à relativiser, voire nier, un quelconque antisémitisme enraciné au cœur des islamistes.

�� Abdelali Mamoun, imam de la Grande mosquée de Paris, sur RMC : "Où sont ces 1200 et quelques actes antisémites qu'il y a en France ?" #ApollineMatin pic.twitter.com/Fuihm9vpTq

— RMC (@RMCInfo) November 14, 2023

De surcroît, et cela fut moins souligné et commenté, il a également soutenu un autre argument, tout aussi baroque, qui doit retenir puissamment l'attention. Mis sur le gril par la journaliste, il soutient que les jeunes gens qui lancèrent des chants antisémites dans le métro ont agi par « provocation » sans vraiment prendre la mesure de leur acte… Qu'est-ce à dire ? Un jeu de mômes qui tourne mal en somme ? Depuis quand le racisme est-il toléré, regardé avec complaisance en fonction de l'âge de ceux qui le pratiquent ? Et surtout, pense-t-il nous fai [...] Lire la suite