Radicalisation : interpellation d’un activiste anti-Mila en Haute-Marne

La police est passée à l'action pour interpeller un jeune radicalisé, repéré à cause de son activisme anti-Mila.
La police est passée à l'action pour interpeller un jeune radicalisé, repéré à cause de son activisme anti-Mila.

À 6 heures, ce matin un jeune Tchétchène de 17 ans, Saïd A., a été interpellé par la police judiciaire de Reims après une alerte des services de renseignements. Les forces de l?ordre se sont rendues dans les quartiers neufs de Langres, troisième ville du département de la Haute-Marne, afin de le placer en garde à vue puis de l?interroger dans le cadre d?une procédure ouverte pour apologie du terrorisme. C?est « son activisme numérique sur le dossier Mila qui a attiré notre attention », indique une source proche de l?enquête.

Des éléments de radicalisation ont été retrouvés lors de l?interpellation, selon la police, sans préciser de quels éléments il s?agit à ce stade. Ces jeunes Tchétchènes, parfois mineurs, sont discrets et difficiles à repérer. Ils opèrent principalement sur les réseaux sociaux et passent sous le radar de la surveillance classique par le renseignement.

De jeunes radicalisés sur smartphone

« Il n?y a pas de communauté tchétchène » stricto sensu dans la Haute-Marne, mais il existe des éléments qui interpellent néanmoins : « On constate la présence de jeunes adolescents ou de jeunes hommes de 15 à 25 ans nés en France après l?exil des parents durant les années 2000 et qui parfois vivent au milieu de leurs familles et se radicalisent sur leurs smartphones », explique un fonctionnaire du renseignement territorial. L?été dernier une rixe intercommunautaire avait été évitée de justesse à Saint-Dizier.

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