Radiations russes à la frontière avec la Chine, les réseaux sociaux chinois indulgents

Des niveaux de radiation jusqu’à 1 600 fois plus élevés qu’à la normale ont été relevés ces derniers jours à la frontière entre la Chine et la Russie. Une fuite sous contrôle selon les autorités russes. L’alerte a été levée. Alors que côté chinois, les réseaux sociaux ont continué à manifester leur attachement à l’amitié sino-russe.

De notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde

Décidément, le fleuve Amour qui marque la frontière entre la Russie et la Chine, porte bien son nom. Après 2 ou 3 jours à se demander ce qui se passait, les réseaux sociaux très contrôlés en Chine ont repris en chœur le thème du « même pas peur » et de la confiance dans l’allié et voisin russe.

Déchaînement des patriotes de pixels, avec des pseudos aussi évocateurs qu’« Amour de l’épée 2022 », « Black Song Society » ou « Viande de manguier et de jacquier », défendant la Russie et ridiculisant celles et ceux qui auraient pu s’inquiéter de cette hausse du niveau des radiations signalée près de Khabarovsk, à 30 km de la frontière, dans l’Extrême-Orient russe.

Des radiations « sous contrôle » selon les autorités

La semaine dernière, un niveau de radiations présentant un risque pour la santé a été détecté près d’un pylône électrique. Une zone d’alerte a donc été mise en place par les autorités qui l’ont ensuite levée, certains internautes chinois pointant alors des « dangers très proches » et une installation de stockage de déchets radioactifs.


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