Radars : voici le « calendrier » des infractions

Que nous réservent les années à venir en matière de radars ? Si l’on connaît déjà le programme officiel 2024, ensuite, c’est plus nébuleux. Radars de ZFE, de “covoiturage”, sonores, urbains… Pour en apprendre un peu plus sur ces futurs moyens de contrôle, autant s’adresser aux premiers concernés : leurs fabricants ! De quoi esquisser le calendrier (très) officieux des serial flasheurs de demain…

Radars de ZFE : pas avant 2025 ou 2026

Les redoutées ZFE ont du plomb dans l'aile : allégées dans la plupart des métropoles - devenues des “territoires de vigilance” -, elles ne restent effectives qu'à Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg et Rouen. Quant aux fameux radars de ZFE, ils ne sont pas pour demain, sachant que l'appel d'offres pour leur développement n'a toujours pas été publié… Ce qui pourrait reporter leur mise en service à 2026. Bref, le projet est en train de "faire pschitt". N'empêche, des projections de recettes, prudentes, sont tout de même avancées : de l'ordre de 23,5 millions d'euros récoltés par les métropoles en 2025 (pour 500 000 PV), et du double en 2026… année des élections municipales. Pas gagné ! En attendant, les ZFE font de moins en moins parler d'elles, même si Lyon et Strasbourg ont annoncé le bannissement des diesels d'avant 2006 (Crit'Air 4) en 2024.

Radars de voies réservées : pas avant fin 2025

Présents aux abords des grandes agglomérations (Annecy, Grenoble, Lille, Lyon, Paris, Strasbourg…), les radars chargés de surveiller la voie réservée au covoiturage, aux transports ou aux voitures “propres” font beaucoup parler d'eux, mais ne flashent toujours pas. En effet, les systèmes retenus - ceux de Fareco et de Pryntec -...Lire la suite sur Autoplus