Radars automatiques : ces mal-aimés fêtent 20 ans de flashs

C’est l’histoire d’une boîte à flashs. Mais pas celle qui immortalise les meilleurs moments d’un mariage ou d’une soirée entre amis. Non, celle-ci nous crispe plutôt. Les radars automatiques, ceux qui ne nécessitent pas la présence à proximité de forces de l'ordre, sont conçus pour résister à de nombreux types d'agressions. Ils demeurent néanmoins souvent cassés, bâchés, incendiés, devenant parfois un symbole de rébellion. Comme en 2013 avec les Bonnets rouges, en 2017 avec les buralistes, ou encore en 2018 avec les Gilets jaunes, dans le but de dénoncer un racket fiscal. Entre 2018 et 2022, les radars ont fait l’objet de 35 200 dégradations, avec des automobilistes français excédés, les qualifiant parfois de «pompes à fric» ou de «machines à cash». Et cela fait 20 ans que ça dure.

Ce vendredi 27 octobre 2023, on fête en effet un anniversaire un peu particulier, celui du premier radar automatique de France, inauguré le 27 octobre 2003 sur la N20 à la Ville-du-Bois dans l’Essonne, en la présence de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur à l’époque. Il aura suffi de seulement quatre jours pour que la machine installée au pied d’un pont flashe pour la première fois un automobiliste à plus de 70 km/h sur l’axe Paris-Montlhéry. Une nouvelle forme de répression voyait alors le jour avec cette automatisation massive des procès verbaux liée aux excès de vitesse.

Radars mobiles, discriminants, de feu rouge ou encore de passage à niveau… Ils sont aujourd'hui près de 4 600 sur nos routes (...)

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