Rachida Dati n’a pas prévu de lâcher Anne Hidalgo depuis le ministère de la Culture

Rachida Dati n’a pas prévu de lâcher Anne Hidalgo depuis le ministère de la Culture
BERTRAND GUAY / AFP Rachida Dati n’a pas prévu de lâcher Anne Hidalgo depuis le ministère de la Culture

POLITIQUE - Pas de répit. Rachida Dati a beau avoir fait son entrée au gouvernement le 11 janvier comme ministre de la Culture, elle semble déterminée à poursuivre sa bataille contre la maire de Paris Anne Hidalgo.

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Alors qu’elle explique, depuis son arrivée rue de Valois, être toujours concernée par la course à l’hôtel de ville parisien, l’ancienne cadre sarkozyste a donné quelques pistes ce mardi 6 février sur CNews sur les leviers qu’elle détient encore pour enquiquiner l’édile socialiste, sa meilleure ennemie.

Il sera donc question de culture et de patrimoine puisque « Paris n’appartient pas qu’aux Parisiens », selon les mots de Rachida Dati. « Paris appartient à tous les Français et bien au-delà. Paris ce sont les grands musées, les grands spectacles… C’est aussi une architecture, de l’aménagement urbain », a-t-elle expliqué comme vous pouvez le voir ci-dessous, avant d’ajouter : « je constate malheureusement que Paris est de plus en plus abîmée ».

Le Champ de Mars et la Tour Eiffel, les deux dossiers majeurs

Dans ce contexte, la nouvelle ministre de la Culture veut être celle qui « sauvegardera le patrimoine historique » de la capitale française. D’autant plus si cela empiète sur la politique de la majorité municipale en place.

Pour illustrer ce combat, l’ancienne garde des Sceaux – grande rivale d’Anne Hidalgo à Paris depuis une dizaine d’années – cite deux dossiers majeurs pour Paris : le champ de Mars, que la socialiste veut piétonniser, et la Tour Eiffel, dont les travaux d’aménagement ont créé de nombreuses polémiques.

« Le Champ de Mars c’est un patrimoine national. La tour Eiffel est un des monuments les plus visités de France », a-t-elle ainsi plaidé. Or, « vous avez vu l’état de dégradation ? D’insécurité ? », s’est-elle agacée, accusant la ville de ne pas vouloir « le sécuriser » ou de poursuivre une « logique de bétonisation avec l’abattage des arbres ».

Autant de dossiers qui étaient déjà au cœur du duel Dati-Hidalgo dans les arcanes de l’Hôtel de ville. Désormais, la course à la mairie de Paris semble passer par la rue de Valois.

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