Rachat de Suez : « Il n'y a pas eu d'appel de l'Élysée », affirme Berger

« Il y a eu non-participation au vote », assure Laurent Berger. 
« Il y a eu non-participation au vote », assure Laurent Berger.

Laurent Berger est catégorique. L'Élysée n'a pas fait pression sur les représentants de la CFDT siégeant au conseil d'administration d'Engie pour qu'ils ne participent pas au vote sur l'offre de rachat de 30 % du capital de Suez par Veolia, comme l'affirme Mediapart dans un article, a assuré le secrétaire général de la CFDT. « C'est faux, archifaux », assure le syndicaliste, qui nie l'existence d'un appel du secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler.

De fait, « il y a eu non-participation au vote », a reconnu le numéro un de la CFDT, mais « il n'y a pas eu d'appel de l'Élysée ». « On n'a pas reçu de pression de quiconque et, de toute façon, on en aurait reçu qu'on n'en aurait pas tenu compte », a-t-il insisté, défendant « l'intégrité » de ses élus. « L'intérêt des salariés d'Engie n'est pas totalement similaire à celui des salariés de Suez et Veolia », a-t-il justifié, ajoutant que la centrale syndicale leur « a demandé de tenir compte aussi de l'intérêt des salariés de Suez ».

Pas assez « d'éléments » pour prendre position

Les deux administrateurs ont « considéré qu'ils n'avaient pas les éléments pour prendre position » sur le rapprochement entre Suez et Veolia, mais leur décision « n'a pas influé sur le vote final », a assuré Laurent Berger. Pour la CFDT, « cette affaire est précipitée, n'a pas été assez discutée et n'apporte pas les garanties industrielles en matière d'emploi », a-t-il expliqué. Il a prévenu que le syndicat serait « extrêmement présent [...] Lire la suite