"Il y a une résistance féroce des femmes sur la politique répressive de la police religieuse"

Devant une mosquée du centre de Téhéran, des Iraniens forment une longue file, patientant pour voter à la présidentielle, mais d'autres restent dans le parc voisin, décidés à boycotter une élection "qui ne va pas améliorer la situation". Mitra, une femme au foyer de 47 ans, est venue voter à la mosquée Ershad avec sa fille adolescente, qui porte un hijab sur les épaules, laissant ses cheveux à découvert. Elle va déposer le bulletin de Massoud Pezeshkian, le seul réformateur parmi les quatre candidats en lice. En particulier avec l'espoir que sa fille puisse, grâce à lui, "se déplacer dans la rue sans avoir des soucis". Décryptage avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l’IRIS, spécialiste du Moyen-Orient, rédacteur en chef de la revue « Orients Stratégiques, et invité de France 24.


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