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Répression des fraudes : comment les influenceurs se défendent

La loi encadrant le secteur des influenceurs interdit notamment la promotion de certaines pratiques comme la chirurgie esthétique et restreint la promotion des jeux d'argent et de hasard. (Photo d'illustration)  - Credit:PHILIPPE PAUCHET / MAXPPP / PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP
La loi encadrant le secteur des influenceurs interdit notamment la promotion de certaines pratiques comme la chirurgie esthétique et restreint la promotion des jeux d'argent et de hasard. (Photo d'illustration) - Credit:PHILIPPE PAUCHET / MAXPPP / PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

En pleine offensive du gouvernement contre les pratiques commerciales trompeuses sur les réseaux sociaux, l'exécutif a contraint l'influenceur Simon Castaldi à afficher sur les réseaux sociaux un message rédigé par la Répression des fraudes (DGCCRF). Simon Castaldi, qui compte 342 000 abonnés, est accusé de n'indiquer sur Instagram « ni l'intention commerciale de ses publications, pourtant en relation directe avec la promotion de biens ou services, ni les marques pour lesquelles il réalise ces communications ».

Invité à réagir sur BFMTV, l'influenceur relativise les accusations. « Ça m'a fait bizarre mais je n'étais pas contre. Comme cette injonction porte seulement sur le fait que j'ai oublié le hashtag #sponsorisé, ce n'est pas un drame comparé à d'autres personnes qui ont fait des vraies arnaques, des vrais vols », a indiqué le jeune homme de 23 ans.

Les influenceurs minimisent les sanctions

S'il se dit être « réellement très content que les choses bougent et que l'État prenne conscience des dérives des réseaux sociaux », Simon Castaldi assure n'avoir « volé personne ». « Les partenariats que j'ai faits, c'était pour des parfums, des bonbons, des choses qui ne vont pas ruiner les gens », a-t-il indiqué. « Je n'ai jamais vendu des pilules qui empêchent de mourir. Je n'ai jamais fait de placement pour des cryptomonnaies », a ajouté le fils de Benjamin Castaldi.

Capucine Anav fait également partie des influenceurs épinglés par la DGCCRF pour pratiques commerci [...] Lire la suite