« La réponse ne peut être maîtrisée » : dans les coulisses des conférences de presse présidentielles

Deux heures sur le gril des rédactions. C'est peu de dire qu’Emmanuel Macron n’est pas friand de l’exercice. En sept ans à la tête de l’État, le président se plie pour la troisième fois seulement à la très codifiée conférence de presse élyséenne, mardi 16 janvier à 20 h 15, en direct sur toutes les chaînes d’informations, France 2 et TF1.

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La première eut lieu en 2019 à la suite du mouvement des Gilets jaunes, la deuxième en 2022, loin du Château toutefois, afin de dérouler son programme de candidat à sa réélection. Dorénavant, il s’agit de « tourner la page de la loi immigration et de réarmer la France », dixit un ponte de la majorité, en pleine séquence de remaniement. Avec, à la clef, quelques indications sur son « grand rendez-vous avec la nation », annoncé lors de ses vœux du 31 décembre.

« Un ping-pong avec les journalistes »

L’événement occupe une place non négligeable dans le dispositif présidentiel. Introduite en 1959 par le Général de Gaulle, quand elle était alors l’un des seuls canaux de communication, la conférence de presse est devenue incontournable. De l’ère moderne, François Hollande fut le président qui en usa (et en abusa) le plus, à raison d’une tous les six mois au cours de la première moitié de son mandat.

C’est un exercice statutaire, un des codes des institutions de la Ve République comme la photo officielle ou le drapeau bleu, blanc, rouge.

Franck Lou...


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