Régions: un emballement capital(e)

Des listes des futures «capitales» des nouvelles régions agrandies ont fuité. Mais la répartition des pouvoirs est loin d'être achevée...

Dijon a-t-il battu Besançon? Montpellier s'est-il fait aplatir par Toulouse? Plusieurs médias se sont dit sûrs, ce lundi, de posséder l'authentique liste des futures capitales régionales, classant un peu vite gagnants et perdants.

Car pour l'instant, une seule certitude: la nomination en conseil des ministres le 22 avril des treize «préfets préfigurateurs» qui devront procéder à une nouvelle géographie des services déconcentrés de l'Etat. En clair: choisir la ville où se trouvera le préfet de région, qui deviendra le chef-lieu, et décider si l'on bouge, ou pas, les rectorats, les directions de l'industrie, de l'agriculture, de l'environnement, etc. Pas question de déshabiller Montpellier au profit de Toulouse par exemple. Et pas raisonnable: cela coûterait trop cher.

De leur côté, les nouveaux élus régionaux vont pouvoir poser leur assemblée dans la ville de leur choix, de même que leurs services. Le gouvernement espère que l'intelligence territoriale triomphera de l'esprit de clocher ce qui, objectivement, n'est pas gagné.



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