Régionales : Audrey Pulvar veut des transports gratuits en Île-de-France

Audrey Pulvar.  - CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Audrey Pulvar. - CHARLY TRIBALLEAU / AFP

L'ancienne journaliste Audrey Pulvar, adjointe de la maire PS de Paris Anne Hidalgo et possible tête de liste de gauche aux régionales en Île-de-France, préconise dans le journal du Dimanche la gratuité des transports collectifs en Île-de-France.

"Une des mesures phares que nous allons mettre en oeuvre est la gratuité totale - pour tous - des transports en commun sur l'ensemble du réseau. C'est une question de justice sociale, d'accompagnement des classes populaires dans la transition écologique et de désenclavement des territoires", a-t-elle expliqué.

Un "investissement pour améliorer la qualité de vie"

"C'est aussi de l'investissement pour réduire notre empreinte carbone, améliorer la qualité de vie, désencombrer les routes", ajoute l'adjointe à l'Agriculture de la maire de Paris, évoquant un coût pour la collectivité de "2,5 milliards d'euros par an, moins les 250 millions d'euros qui seront économisés sur la billetterie, l'entretien des portiques".

Les titres de transport, souligne-t-elle, ne représentent aujourd'hui que 27% du financement des transports dans la région française la plus peuplée : "Nous réfléchissons à un financement par une contribution sur l'e-commerce et sur les entreprises les plus polluantes".

Au JDD qui objecte qu'Anne Hidalgo avait renoncé à ce projet pour Paris en 2018, l'ex-journaliste réplique que la capitale vient de décider de la gratuité pour les moins de 18 ans dans Paris.

"L'heure n'est pas à la candidature mais j'y suis prête"

Plus de 200 personnalités de gauche, dont le premier secrétaire du PS Olivier Faure et la maire de Paris Anne Hidalgo, avaient signé le 29 septembre une tribune actant leur union au sein d'"Île-de-France en commun", structure de campagne en vue des régionales.

Le nom d'Audrey Pulvar revient depuis inlassablement comme possible tête de liste régionale.

"L'heure n'est pas à la candidature mais j'y suis prête", dit-elle au JDD : "J'ai été très claire avec les 230 premiers signataires de l'appel 'Île-de-France en commun' que j'ai lancé. Au bout de cet appel, il y aura, peut-être, ma candidature en tête de liste".

Article original publié sur BFMTV.com