Régicide : des châtiments atroces pour les assassins de rois !

Jacques Clément a assassiné d’Henri III (1er août 1589), et François Ravaillac est le tueur d’Henri IV (4 mai 1610). N’en déplaise aux royalistes, les 361 députés ayant voté la mort de Louis XVI le 19 janvier 1793 ne peuvent y figurer…"Un régicide est un acte illégal, explique l’historien Olivier Coquard. Dans ce cas-là, quoi qu’on en dise, il y a eu un procès. Celui du citoyen Capet, souverain déchu et désacralisé." Triste faveur, Jean Châtel, agresseur infructueux d’Henri IV en 1594, et Robert-François Damiens, auteur de l’assassinat raté de Louis XV le 5 janvier 1757, furent quand même admis au long chapelet de supplices, punition de ceux qui ont attenté à la vie du roi. Barbare ? Olivier Coquard réfute ce terme. "Ils ne doivent rien à un défoulement hasardeux. Au contraire, tout ce qui est infligé aux régicides est prévu par la loi et revêt un sens symbolique. Le roi est à la fois un père, un chef d’État et un prêtre".

"Celui qui lui porte atteinte s’expose donc à accumuler les châtiments des parricides (bras coupé), des criminels de lèse-majesté (écartèlement) et des hérétiques (bûcher)". Entre autres joyeusetés faisant appel à tout un arsenal d’outils et de produits incandescents (plomb, huile, poix, résine, cire…) pour le plus grand régal d’une foule excitée. Car le crime ayant été commis en public, la sanction doit avoir lieu aux yeux de tous. Et tant pis si le coupable est déjà mort… Jacques Clément est ainsi écartelé des jours après son procès posthume. Ravaillac s’avère (...)

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