SNCF : fin de la grève dans la plupart des grandes villes

La gare Montparnasse à Paris, le 20 juin 2014, au dixième jour de la grève.

Les cheminots de Marseille, Lille, Bordeaux, Lyon, Nantes ou encore Le Mans ont annoncé la suspension du mouvement initié il y a dix jours. Ceux d'Ile-de-France et de Strasbourg s'accrochent.

Le taux de participation à la grève nationale des cheminots lancée il y a dix jours par la CGT-Cheminots et SUD-Rail a fondu vendredi à 6,85%, en baisse de plus de 3,5 points par rapport à jeudi, a annoncé la direction de la SNCF. Il était de près de 28% au premier jour, le 11 juin. «Le mouvement de reprise est maintenant bien engagé», a commenté Patrick Ropert, directeur de la communication.

Environ 6 000 salariés étaient encore en grève vendredi contre le projet de réforme ferroviaire, dont les députés ont achevé jeudi soir l’examen après avoir apporté quelques modifications. Le vote solennel à l’Assemblée nationale aura lieu mardi.

Vendredi matin, les cheminots de Marseille, Lille, Bordeaux, Lyon, Nantes, Le Mans et ceux de Sotteville-les-Rouen, le plus gros dépôt SNCF de Normandie, ont voté à leur tour majoritairement pour la reprise du travail. Jeudi, Toulouse, Périgueux, sept sites bretons dont Rennes, trois sites du Nord-Pas-de-Calais et huit dépôts de Haute et Basse-Normandie avaient déjà mis fin à la grève. Vendredi après-midi, les cheminots da la région Languedoc-Roussillon ont embrayé en suspendant leur grève, tout en tenant «à dénoncer la posture du gouvernement et de la direction SNCF qui n’ont à aucun moment souhaité négocier. Ils dénoncent aussi les positions politiques des organisations syndicales CFDT et UNSA qui ont signé un pacte d’irresponsabilité avec le gouvernement qui va aboutir à l’ouverture totale à la concurrence», indiquent-ils dans un communiqué.

En revanche, les grévistes d'Ile-de-France, de Strasbourg et de Bischheim ont décidé de poursuivre, selon la CGT Cheminots.

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