Référendum au PS : plus de 250 000 votants, «un succès»

A l'issue du scrutin, le «oui» pour l’unité de la gauche frôlait les 90 %. Ce qui semble réjouir tout le monde à Solférino, malgré des régionales qui s'annoncent compliquées.

Dimanche soir, Solférino: Jean-Christophe Cambadélis déboule avec le sourire et une phrase, courte: «C’est un succès.» Il se félicite des 251 327 votants lors du référendum organisé par le PS. Le «oui» pour l’unité de la gauche frôle les 90 %. Puis, le premier secrétaire du PS parle de la visibilité des socialistes grâce à l’organisation du référendum. Enfin, il annonce deux nouvelles initiatives. La première ? Une lettre à toutes les têtes de listes «de gauche» dans les régions de France pour prendre le contact et trouver un accord. La seconde ? Une lettre mensuelle aux «compagnons de l’unité», c’est-à-dire les 251 327. L’encre coule à Solférino.

Trolls et plainte contre X

Quelques minutes avant les résultats officiels, on a croisé Julien Dray, l’instigateur du référendum. Lui aussi, visiblement content malgré des béquilles. «Depuis trois jours on est centre de l’actualité, le PS est de nouveau au cœur des régionales. Et l’histoire retiendra que nous avons été, à gauche, les premiers à nous battre pour l’unité et ce n’est pas rien», lâche-t-il avant de s’éclipser. Tout au long du week-end, le référendum a été copieusement moqué par des trolls. Plusieurs personnes, dont des journalistes, ont assuré sur les réseaux sociaux qu’elles s’étaient amusées à voter sous des noms empruntés à des personnalités, comme le numéro un du PS Jean-Christophe Cambadélis ou la patronne des écolos, Emmanuelle Cosse. Une méthode «scandaleuse», selon le premier secrétaire du PS. Dans la foulée, le Parti socialiste a décidé de porter plainte contre X pour «faux et usage de faux».

Dimanche soir, un autre score est tombé: celui du référendum organisé par Julien Bayou et Caroline De Haas. A la question, «Face à la droite et l’extrême droite, souhaitez-vous que le gouvernement tienne ses engagements et mène une (...)

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