Réchauffement climatique : pourquoi la population vivant sur les côtes va vieillir plus vite qu’ailleurs ?

Dès les années 1970, des scientifiques lançaient des avertissements concernant les migrations climatiques potentielles. La raison ? La désintégration des calottes glaciaires qui pourrait pousser les gens à quitter les villes côtières. Ces migrations étant plus susceptibles de concerner des populations plus jeunes, les régions qui connaissent une émigration climatique accélérée pourraient alors être confrontées à un vieillissement accéléré de la population, rapporte une étude parue dans la revue PNAS.

Il y a trente ans, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) s'inquiétait déjà du fait que le changement climatique pourrait "déclencher d'importantes migrations de populations". Les projections suggéraient alors que ces grandes migrations pourraient concerner plus de 140 millions de personnes d'ici 2050.

Les migrations climatiques pourraient amplifier les changements démographiques, en augmentant les migrations vers certaines destinations. Les populations les plus âgées sont les moins susceptibles de migrer, c'est pourquoi la migration climatique pourrait accélérer le vieillissement de la population dans les zones d'origine. Par exemple, après l'ouragan Katrina, les personnes âgées de plus de 70 ans ont été les moins nombreuses à évacuer la Nouvelle-Orléans, et après l'ouragan Maria, l'émigration des adultes en âge de travailler de Porto Rico fait vieillir rapidement l'île.

Or, à mesure que le pourcentage de la population perdue en raison de la migration (...)

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