Réchauffement climatique : cette bactérie "mangeuse de chair" pourrait proliférer dans les prochaines années

Pour l’instant, elles sont rares, mais les infections à Vibrio vulnificus pourraient bien se multiplier à l’avenir. Une étude parue le 23 mars dans Scientific Reports et relayée par Slate montre que les cas pourraient doubler le long de la côte Est des États-Unis au cours des vingt prochaines années. Et ce, à cause du réchauffement climatique.

Vibrio vulnificus, la bactérie à l’origine de la maladie, se développe dans les eaux chaudes et salées de la côte du Golfe (Texas Louisiane, Mississippi, Alabama et Floride), d’après l’encyclopédie Vidal. Elle peut pénétrer dans l’organisme humain en cas d'ingestion de fruits de mer ou d'eau contaminés, mais aussi lors d'une baignade si une plaie ouverte entre en contact avec de l’eau contaminée.

L’infection peut entraîner des nécroses au niveau des plaies. On parle de bactérie ou d’infection “mangeuse de chair” car elle ronge la peau, les muscles, les nerfs, la graisse et les vaisseaux autour des plaies.

Selon les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis (CDC), 1 cas sur 5 est mortel et de nombreuses personnes doivent être amputées pour éviter l'infection du sang et le décès.

La nouvelle étude s’est basée sur l’analyse des données des CDC entre 1988 et 2018. Les résultats ont révélé que les infections le long de la côte Est étaient passées de 10 à 80 par an en l’espace de trente ans. De plus, certains cas se manifestent dans de nouvelles régions, notamment vers le nord, parce que la surface des eaux se réchauffe.

La recherche (...)

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