Comment les fuites de données vont être réutilisées par les hackers pour les JO 2024

Existe-t-il encore un citoyen Français qui ne soit pas concerné par les fuites de données ? Cette année 2024 a eu droit un lot impressionnant de fuite de fichiers, que les hackers ont forcément consulter avant ces Jeux Olympiques de Paris.

Pour rappel, le 26 mars dernier, la Fédération Française de Football admet avoir été victime d’une cyberattaque, exposant les données de 1,5 million de personnes (à minima). Les infos étaient déjà en vente sur un forum de hackers. En février, c’était France Travail, ancien Pôle Emploi, qui subit une violation de données majeure, avec 43 millions de personnes touchées. Et en janvier, c’est 33 millions de personnes qui sont affectées après une cyberattaque contre deux opérations de tiers payants.

La France est-elle particulièrement ciblée ou est-ce juste du pur opportunisme criminel ? « On ne constate pas un pic de cyberattaques. La pression est toujours forte sur des acteurs publics et privé, notamment en lien avec le contexte de conflit actuel, mais on n’assiste pas non plus à une forte croissance d’attaques, y compris dans le cercle critique des Jeux Olympiques », nous indique Vincent Strubel, le directeur général de l’ANSSI, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information.

En revanche, la question de la réutilisation des données après cette cyberattaque est plus inquiétante. Des bases de données contenant les informations de citoyens français sont en vente depuis de nombreuses années.

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Crédits photos de l'image de une : Les fuites de données risquent d'être exploitées par les cybercriminels pour les Jeux Olympiques. // Source : Numerama avec Midjourney