Le réalisateur Nils Tavernier accusé de viol. L’une des plaignantes n’avait que 13 ans au moment des faits !

La puissance du mouvement #MeToo

Le mouvement #MeToo continue de libérer la parole des femmes et de révéler de nouvelles accusations de viols et agressions sexuelles dans le cinéma français.

Après le poignant et courageux discours de Judith Godrèche sur la scène des César en février dernier, les plaintes continuent d’affluer.

Cette fois, c’est le réalisateur Nils Tavernier, fils de Bertrand Tavernier, qui est dans le collimateur de la justice.

Deux plaignantes qui l’accusent de viol ont témoigné à visage découvert dans les colonnes de le Nouvel Obs ce vendredi 5 avril.

La première plaignante, Jennifer Covillault Miramont, dit avoir rencontré Nils Tavernier lorsqu’elle avait 12 ans en 1991 sur le tournage du téléfilm Sabine j’imagine. Aujourd’hui âgée de 45 ans, elle raconte son calvaire. À l’époque, le réalisateur, qui est également acteur, est âgé de 27 ans. “Il disait qu’il était amoureux de moi, ça ne choquait personne”, se rappelle Jennifer Covillault Miramont, avant d’évoquer un baiser forcé.

L’année suivante, après des mois d’échanges au téléphone, il convainc la mère de la jeune fille de la déposer chez lui pour discuter d’un rôle. Voyant en lui “un grand frère”, la mère de la jeune fille ne se méfie pas.

Une fois seule avec son bourreau, ce dernier l'emmène dans la chambre. “J’ai dit 'non', à deux reprises. Il a insisté : “'Tu peux pas me laisser comme ça', m’a pris la main pour le masturber”, raconte-t-elle.

Une autre femme, Laura Lardeux, relate des faits similaires. En 2012, âgée de 19 ans, elle est comédienne sur le film “De toutes nos forces”, que Nils Tavernier dirige.

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