Yahoo Actualités Quotidien : Miss France 2024, Ève Gilles, dit sa frustration face aux critiques sur son physique
QUOTIDIEN - Elle a beau avoir été élue Miss France 2024, Ève Gilles, qui représente le Nord Pas-de-Calais, souffre des critiques sur son physique et est victime de harcèlement en ligne. Originaire de Dunkerque, la jeune femme de 20 ans était ce lundi 18 décembre sur le plateau de Quotidien. À cette occasion, l’émission a mis en avant le fait que la coupe de cheveux à la garçonne de la Miss, inédite par rapport aux critères habituels du concours, était évoquée par tous les médias.
« Vous avez le droit de nous dire que ça vous gave », l’a enjoint à se lâcher Yann Barthès. Il n’aura pas fallu le lui dire deux fois, alors qu’Ève Gilles a sans attendre confirmé sa frustration et sa lassitude avec un tonitruant « Ça me gave ! ».
« ÇA ME GAVE » lâche Ève Gilles, nouvelle Miss France 2024, suite aux critiques physiques qui la visent depuis son élection.#Quotidien pic.twitter.com/6i4vaT9xIz
— Quotidien (@Qofficiel) December 18, 2023
Ève Gilles a fait de sa candidature le symbole de la « diversité » féminine. « Personne ne doit vous dicter qui vous êtes », avait-elle déclaré sur scène lors de la cérémonie, revendiquant ses cheveux coupés court comme une différence par rapport aux critères classiques des Miss.
Une « vague de body shaming »
Mais ce lundi la jeune femme a expliqué avoir dû faire face à une « vague de body shaming », soit de nombreuses critiques sur son physique, après la diffusion des photos en maillot de bain en Guyane.
« Je suis humaine, donc ça me touche, mais j’ai toute de suite pu rebondir parce que j’en ai parlé autour de moi, j’en ai parlé à mes parents, au comité Miss Nord Pas-de-Calais, qui m’ont tout de suite aidée à aller mieux, à aller au-delà des critiques et c’est aussi ce qui m’a aidée pour Miss France », explique Ève Gilles qui assure ne « pas voir » les critiques, car elle « ne sait pas [les] chercher » sur les réseaux sociaux. Et puis « parce que ça me gave », appuie-t-elle encore en souriant.
« Le body shaming, on le subit au quotidien, peu importe. On a toutes nos imperfections. Chaque femme est différente, nous sommes tous uniques », avait expliqué Ève Gilles en conférence de presse, puis lors de la cérémonie Miss France, qui rappelle qu’en cas de harcèlement, il faut avant tout « en parler ».
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