Ce qu'il y a derrière la victoire du PSG contre Angers

Issa Cissokho lors du match du PSG contre Angers le 27 mai au Stade de France.

Le destin contrarié de Cissokho, défenseur d'Angers, et la confirmation d'Emery, l'entraîneur du club.

Pas une journée sans que le nom d’un nouvel entraîneur ne soit pressenti pour prendre en main le Paris-SG – Jorge Jesus, André Villas-Boas – mais pendant ce temps, le ballon roule et le club parisien gagne : samedi, il a plié sa 11e Coupe de France à Saint-Denis grâce (si l’on peut dire) à un but contre son camp du défenseur droit angevin, Issa Cissokho, à la toute dernière seconde de jeu (1-0). Une histoire triste ou plutôt, belle et triste. Cissokho (32 ans) fut longtemps un footballeur de peu, alignant les contrats dans des clubs amateurs quand toutefois il pouvait en signer un : sans un sou en poche, il lui est parfois arrivé de dormir dans la rue.

Qualités de hargne et de vitesse

Une saison 2009-2010 d’une belle régularité à Carquefou, pensionnaire de CFA (4e échelon, 2e échelon amateur) lui ouvre cependant les portes du FC Nantes, alors en Ligue 2, qui voit en lui un honnête joueur de complément. Le Parisien de naissance montera en gamme en même temps que le club de Loire-Atlantique, remontant en Ligue 1 trois saisons plus tard et faisant valoir des qualités de hargne et de vitesse qui l’emmèneront jusqu’en sélection sénégalaise. Devenu un poil trop grand pour le FC Nantes, il part en Italie pour le Genoa en 2015 – c’est l'un des rares joueurs que le président nantais, Waldemar Kita, admettra avoir regretté – et c’est là que le piège se referme : peu utilisé, Cissokho sert de monnaie d’échange dans on ne sait quel deal et file à Bari (série B, 2e échelon) au bout de six mois. Il jouera encore moins dans le club des Pouilles.

Plongée dans le petit peuple du foot

Revenu à Bari en 2016, il résilie son contrat et s’engage en janvier à Angers en espérant une relance, ce que ses prestations depuis cinq mois ne devraient pas lui offrir, ni en Anjou, ni ailleurs en Ligue 1. Cissokho est une parabole du football tel qu’il est vécu par 95% des joueurs (...)

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