Quels sont les responsabilités et le pouvoir des super-héros ?

Sur le papier, les super-héros font spontanément le bien. Dans les premiers comics, leurs adversaires sont généralement des mafieux ordinaires et humains. L’arrivée de super-vilains par la suite ne change pas beaucoup la donne. L’adage « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » semble faire autorité. Éventuellement, un héros peut devenir méchant parce qu’il a été manipulé ou drogué, à l’image de Superman dans le troisième film avec Christopher Reeve, ou de Spider-Man lorsque le sombre symbiote Venom s’empare de ses fonctions cognitives.

C’est surtout à partir des années 1980 qu’un tournant réaliste pousse les auteurs à renverser leur perspective : et si les super-héros abusaient de leur toute-puissance pour satisfaire leurs désirs personnels, soumettre les humains ou encore dominer le monde ? C’est notamment le thème de la saga Injustice : Superman devient un tyran après l’assassinat de sa bien-aimée Lois Lane.

Dans le comics The Boys, adapté en série télé (diffusé sur Amazon Prime Video), les surhumains deviennent plus fous les uns que les autres, grisés par leur omnipotence, leur célébrité et l’absence de freins à leurs moindres désirs. Loin de nous montrer des héros spontanément épris de justice, ces histoires suggèrent qu’un grand pouvoir implique… de grandes violences !

C’est également l’idée envisagée par le philosophe Platon dans un dialogue intitulé La République (Ve-IVe siècles av. J.-C.). Il y raconte le « mythe de Gygès » (qui aura aussi inspiré Le Seigneur (...)

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