Quels modèles tombent le plus souvent en panne ?

Audi A3 : 1.2 TFSI 105 (essence) et 2.0 TDI 140 (diesel)

Depuis 2008, l'Audi A3 fait appel à des blocs essence badgés TFSI, dotés d'une chaîne de distribution. Si le 1.4 apparu en 2008 s'est amélioré dès 2010, le 1.2 de 105 ch a traîné ses problèmes de chaîne jusqu'à sa retraite en 2015. Elle se détend et peut casser, en raison de l'usure précoce des galets tendeurs. En diesel, l'appellation 2.0 TDI 140 a d'abord désigné un moteur à injecteurs-pompes, à la culasse poreuse. En 2008, place au bloc à injection à rampe commune, guère plus fiable. Volant moteur, pompe à eau, vanne EGR, les ennuis sont nombreux et coûteux.

BMW Série 3 : les diesels de 2007-2012

Depuis 2007, la Série 3 utilise le bloc N47 sur ses diesels quatre cylindres, et le N57 en six cylindres. Gare : leur chaîne de distribution est fragile et peut se rompre. Malgré une amélioration en 2012, on déplore encore des incidents sur des autos de 2013-2014. Bref, difficile de conseiller une Série 3 “E90” (2005-2013) diesel.

Citroën DS 3 : 1.6 THP 150/156 (essence)

Fruit de la collaboration entre PSA et BMW, ce moteur est celui utilisé par la Mini R56 en Cooper S. Mêmes maux, mêmes conséquences, avec une chaîne de distribution qui fait des siennes, allant jusqu'à des casses moteur.

Dacia Sandero : 1.4 MPI GPL

Sur le papier, c'est une combinaison sans risque, idéale pour les budgets serrés. Associant un 1.4 archiconnu et fiable, à la bicarburation, cette version atout pour plaire. Hélas, la dégradation du réservoir de gaz (corrosion externe) aboutit à une contre-visite au contrôle technique, obligeant à remplacer la pièce (de 1500 à 1800 €).

Dacia Duster : 1.2 TCe...Lire la suite sur Autoplus