Que vaut Alita : Battle Angel, la nouvelle superproduction de James Cameron ?

Copyright : 20th century fox
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De quoi ça parle ? Dans un futur apocalyptique, les humains cohabitent avec des cyborgs mi-homme, mi-robot. Parmi eux, Alita, dont seul le cerveau n’est pas une machine, se réveille un matin chez le docteur Ido : il l’a trouvée dans une décharge, elle ne sait plus qui elle est ni d’où elle vient. Mais très vite, elle se découvre des facultés extraordinaires qui lui promettent un brillant destin.

A savoir : C’est Robert Rodriguez, le réalisateur de Sin City, Machete, Une nuit en enfer et Grindhouse, qui réalise Alita sous la houlette du producteur James Cameron, le papa de Titanic et Avatar.

A l’origine : Alita est une adaptation très libre du manga Gunnm, créé par le japonais Yukito Kishiro au début des années 90.

Ce qu’on aime : Si certaines ficelles scénaristiques sont un peu faciles (l’amourette gentillette, les méchants au grand coeur, etc…), Alita est un divertissement de très bonne facture que tout public adolescent appréciera à sa juste mesure. Jamais ennuyeux, jamais grotesque, visuellement bluffant et tenu par un casting trois étoiles (Christoph Waltz, Jennifer Connelly…), c’est une franche réussite.

La bonne surprise : Jamais l’association de personnages créés numériquement et d’acteurs en chair et en os ne pose problème. Tant visuellement qu’émotionnellement : l’empathie avec Alita, personnage en 3D, est immédiate.

Le plus : Une héroïne badass comme les affectionne le producteur James Cameron. Souvenez vous de Sarah Connor dans Terminator, de Ripley dans Aliens 2 ou de Max dans la série Dark Angel. On retiendra notamment la scène où Alita botte le train avec beaucoup d’aisance à une bande de chasseurs de primes virils et musclés.

Les bémols : L’univers cyberpunk de la BD d’origine est un tantinet aseptisé, tant en terme de violence que de noirceur. L’intrigue a elle aussi été simplifiée et modifiée, ce qui pourrait chagriner certains fans hardcore.

Les séquences à retenir : Les scènes de Motorball, course de rapidité et de dextérité dont le but est de s’emparer d’une balle et de marquer en évitant les coups violents portés par ses adversaires. Spectaculaire !

A voir si vous aviez aimé Ready player one dont on retrouve ici certains marqueurs : l’univers apocalyptique, le combo virtuel-réel et des héros en plein apprentissage de la vie.

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