Quatre mariages et un enterrement (Arte) - La rencontre entre Hugh Grant et Andie MacDowell "Leur premier bonjour n’a rien de magique"

DIVINE SURPRISE

À quelques jours du tournage, un des producteurs déserte. Pour déjouer ce coup du sort (une amputation de 50 % du budget !), Richard Curtis taille dans son scénario : « Il a fallu réduire le tournage de façon drastique, j’ai dû faire disparaître des personnages. Le succès du film m’étonne encore, car c’était une toute petite production. » En 1994, ce petit bijou d’humour british, signée Mike Newell, est un carton mondial inattendu. En France, 5,8 millions de spectateurs lui font un triomphe. Mal avisé et optant pour le « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras », Hugh Grant choisit un cachet de 100 000 dollars plutôt qu’un intéressement aux bénéfices. Ballot, car le film rapportera quelque 245 millions de dollars pour un budget de 4,4 millions ! Le Britannique se rattrapera avec Coup de foudre à Notting Hill et Love Actually, écrits pour lui par Curtis.

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ET HUGH GRANT DEVINT STAR

Qu’importe les dollars ! Avec ce quatorzième film, après s’être fait notamment remarquer en redingote old school chez James Ivory (dans Maurice), Hugh Grant joue désormais dans la cour des grands. Son sympathique Charles, célibataire militant qui tombe raide dingue de Carrie (la belle Américaine aux 33 amants : « Moins que Madonna, mais plus que Lady Di. Enfin, j’espère ! »), incarnée par Andie MacDowell, l’installe comme le british lover le plus stylé du 7e art. Son truc à filles, son joujou extra : oeillades faussement embarrassées et bégaiement sexy. Un mix irrésistible de gaucherie et d’élégance cool. Avec, en bonus, des yeux revolver ...

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