Quatre agriculteurs historiques régularisés à Notre-Dame-des-Landes

Quatre agriculteurs de la ZAD (depuis la gauche) Hervé Bezier, Joël Bizeul, Sylvie Thébault, Sylvain Fresneau et la préfère des Pays de la Loire Nicole Klein lors de la signature des conventions d'occupation précaire (COP), le 24 avril 2018 à la mairie de Notre-Dame-des-Landes

La préfète de Loire-Atlantique, Nicole Klein, s'est rendue dans la ZAD pour signer une convention d'occupation temporaire. Mercredi, une réunion sur l'avenir des terres est organisé à Matignon.

Est-on sur le chemin d’un apaisement durable dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes ? Même si elle était prévue depuis l’abandon du projet d’aéroport, la régularisation de quatre agriculteurs «historiques» qui avaient refusé de quitter leurs terres et d’être indemnisés semble une première pierre sur cette voie.

«C’est un signe que l’avenir des terres agricoles à Notre-Dame-des-Landes se dessine», a souligné Nicole Klein, préfète de Loire-Atlantique, venue mardi à Notre-Dame-des-Landes signer une «convention d’occupation précaire» (COP) avec ces quatre agriculteurs. Le plus dur reste néanmoins à faire et ce mercredi pourrait être crucial pour tous les autres occupants de la ZAD (Zone à Défendre). Une réunion se tiendra en effet dans l’après-midi à Matignon avec le Premier ministre Edouard Philippe et Nicole Klein pour décider du sort qui sera réservé aux quarante dossiers nominatifs déposés vendredi et lundi en préfecture. «C’est le gouvernement qui tranchera», a déclaré mardi Nicole Klein. Une fois qu’auront été examinés les projets déposés, le processus de retour à l’Etat de droit devra se poursuivre».

Pour l’heure, les propos de la préfète ont été plutôt conciliants. Sur 28 projets à vocation agricole, une quinzaine ont été jugés «structurants et relativement aboutis», avec en outre des porteurs de projet qui ont «pour la plupart des diplômes et une expérience agricole». Ces projets concernent notamment des activités d’élevage, de maraîchage et des cultures céréalières avec transformation sur place. «La dizaine d’autres projets méritent également d’être approfondis afin de voir dans quelle mesure ils pourraient être combinés avec les projets les plus aboutis», a précisé la représentante de l’Etat dans le département.

Aucun dossier «farfelu»

Autre signe de bonne (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

A l'université de Grenoble, le vote électronique peine à contrer le blocus
Entrisme, plat, dessert
NDDL: «une amorce de retour à la normale» pour les agriculteurs «historiques»
Françoise Nyssen contestée pour son action et son plan contre les déserts culturels
Gilles Millet, l’amour des marges