Meurthe-et-Moselle : une quarantaine de tombes chrétiennes dégradées dans un cimetière

Un homme porte un bouquet de chrysanthèmes dans le cimetière de Lyon le jour de la Toussaint, le 1er novembre 2014. (Photo Jeff Pachoud. AFP)

Les tombes ont été profanées dans la commune de Labry. Trois mineurs ont été interpellés. Il s'agit du cinquième événement de ce genre en Meurthe-et-Moselle depuis le début de l'année.

Une quarantaine de tombes chrétiennes a été profanée dans le cimetière de Labry (Meurthe-et-Moselle), avec des «crucifix retournés ou brisés et une plaque funéraire dégradée», a annoncé lundi soir le ministère de l’Intérieur. Trois mineurs ont été interpellés mardi matin.

«Ce lundi après-midi, les policiers de Conflans-en-Jarnisy ont constaté la profanation d’une quarantaine de tombes chrétiennes dans le cimetière de la commune de Labry», affirme un communiqué du ministère, qui précise qu'«il s’agit de la cinquième profanation de cimetière dans le département depuis le début de l’année».

«Ces actes inacceptables appellent une réponse pénale ferme. Les enquêtes devront permettre d’en poursuivre les coupables», ajoute le ministère. La commune de Labry est située à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Metz.

«Nous prenons cela très au sérieux», a de son côté dit le procureur de Briey, Yves Le Clair, mais en préférant évoquer des «dégradations», plutôt qu’une «profanation». «Trente-cinq ornements funéraires, principalement des crucifix et des plaques, ont été déplacés», dont quatre ont été brisés, a-t-il précisé. «Le cimetière militaire qui jouxte le cimetière civil où se sont déroulés ces faits n’a subi aucune dégradation», a-t-il aussi souligné.

Enfin, il a affirmé que «d’après les dires du maire de Labry, ces faits sont susceptibles d’être l’œuvre de jeunes pour faire les idiots».

Dans un tweet, le Premier ministre, Manuel Valls, a fait part de son «indignation» et demandé que «ces actes soient sanctionnés durement».

Indignation face à la profanation de tombes chrétiennes en Meurthe-et-Moselle. Ces actes devront être sanctionnés durement.

— Manuel Valls (@manuelvalls) 4 Août 2015

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