Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?

Fréquent, mais encore assez méconnu de la population, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est pourtant la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Selon les chiffres de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), une femme sur dix dans le monde serait concernée par ce qui s'avère être la première cause d'infertilité féminine. En plus des difficultés à tomber enceinte, ce syndrome peut provoquer une irrégularité ou absence de règles, une obésité ou encore une pilosité excessive (hirsutisme) liée à des taux élevés d'androgènes, l'hormone à l'origine des caractères sexuels masculins. Chez les femmes touchées par le SPOK, la détresse psychologique semble également bien présente, les patientes se sentant généralement plus anxieuses ou déprimées. Si les causes restaient encore obscures, une nouvelle étude probante parue dans l'International Journal of Molecular Sciences semble avoir trouvé l'élément déclencheur de la maladie.

Au début du cycle menstruel, chaque ovaire renferme normalement 5 à 10 petits follicules d’environ 5 mm : seulement un seul deviendra un ovocyte fécondable. Dans les cas d'un SPOK, la phase de maturation des follicules ovariens est bloquée par l'excès d'androgènes, aucun follicule ne lance sa croissance. Des recherches récentes menées par la chercheuse Stéphanie Chauvin et son équipe au sein de l'Inserm ont permis d'en savoir plus sur les anomalies du système hormonal à l'origine de la maladie. En (...)

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