Qu’est-ce que la « révolution des œillets » au Portugal, qui fête ses 50 ans ce 25 avril ?

Le 25 avril 1974, le Portugal connaissait une véritable renaissance. Le pays venait, par la révolution des œillets, de mettre fin à la dictature d'extrême droite mise en place par António de Oliveira Salazar puis perpétuée par Marcelo Caetano. Pour prévenir de la chute de ce régime, la station Radio Renaissance, a fait retentir la chanson « Grandola, vila morena », un titre de Zeca Afonso, jusqu'alors interdit, nous narre France Inter.

Grâce à ce chant les forces armées ont compris : la dictature allait tomber. Ils pouvaient alors prendre possession des points les plus importants du pays. Le coup d'État pouvait donc avoir lieu, à la condition que la population reste à la maison, demande l'armée, afin d'éviter tout bain de sang.

Ferme ennemie du régime dictatorial, la journaliste Diana Andringa avait été enfermée en prison. "Je suis descendue dans la rue. Je passais des heures à regarder les gens... On ne savait pas comment cela allait finir, mais c'était déjà en train d'annoncer une possible révolution" se souvient-elle de cette matinée d'avril.

Mais contrairement à la demande des militaires, la population portugaise et notamment lisboète choisit de se masser dans les rues. Les membres de la foule choisirent de distribuer de la nourriture et des cigarettes aux soldats.

Mais si l'on nomme cet évènement révolution des œillets, c'est grâce à la fleuriste Celeste Caeiro, qui, en l'absence de vivres à donner aux putschistes, choisit de leur fournir ces plantes. Les révolutionnaires (...)

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