Mais qu’est-ce qu’ils ont tous avec l’École polytechnique de Lausanne ?

En première année de Bachelor, les Français représentent près d'un étudiant sur deux.  - Credit:EPFL
En première année de Bachelor, les Français représentent près d'un étudiant sur deux. - Credit:EPFL

L'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ? « C'est comme un campus à l'américaine. On peut croiser un gars en short et en chemise hawaïenne, et c'est peut-être le King mondial du Machine Learning », lance Pierre Dillenbourg, vice-président associé pour l'éducation de l'institution. Ce dernier vante la « culture suisse, européenne, mais très horizontale » de la prestigieuse université, spécialisée en science et en technologie.

Peut-être est-ce l'une des raisons de son succès ? L'établissement, qui s'est hissé à la 9e place au classement européen QS répertoriant les meilleures universités, attire de plus en plus de prétendants. Entre 2010 et 2023, l'effectif total des étudiants en première année de Bachelor a presque doublé. Parmi eux, le nombre d'étudiants ayant obtenu une maturité suisse (équivalent du baccalauréat) a augmenté de 28 %, tandis que celui des étudiants titulaires d'un diplôme étranger s'est accru de 233 %.

À LIRE AUSSI Découvrez notre palmarès 2023 des écoles de commerce

Renforcement de sélectivité

Une croissance devenue « incontrôlable », qui conduit l'EPFL à réduire ses effectifs d'étudiants étrangers. Dès 2025, seuls 3 000 d'entre eux pourront intégrer la première année de Bachelor, contre 3 200 cette année. Une mesure expérimentée pendant quatre ans et qui pourrait être renouvelée.

« La qualité de l'enseignement en pâtissait, justifie le Vice-Président. Nous avions toujours plus d'élèves, mais toujours autant de professeurs-chercheur [...] Lire la suite