PFAS : où se cachent les polluants éternels ?

L'Agence régionale de santé (ARS) a publié, lundi 15 janvier 2024, les résultats de plus d’un an d’analyses sur les PFAS, autrement dit les per et polyfluoroalkylées, présents dans l'eau potable en Auvergne-Rhône-Alpes. Au total, 166 000 habitants de cette région sont exposés à un taux de PFAS dans l'eau du robinet supérieur au seuil de référence européen. Si la consommation de cette eau n'est pas interdite, l'ARS a recommandé à la cinquantaine de communes concernées de mettre en place des mesures correctives.

D'après les analyses de l'ARS, huit ressources en eau sont non conformes à la réglementation européenne sur l'eau qui fixe le taux maximal de PFAS dans l'eau à 100 ng/L pour la somme de vingt molécules. L'Agence a assuré qu'il s’agit d'une norme de qualité, pas de potabilité. Elle est toutefois incapable d'affirmer au-delà de quel seuil les PFAS peuvent être dangereux pour la santé.

Impossible également de savoir quand il n’y a aucun risque. En France, un plan d'actions ministériel sur les PFAS a été élaboré en 2023 afin de renforcer la protection des populations et de l'environnement contre les risques liés à ces composés. Une loi est actuellement discutée à l'Assemblée nationale.

Les habitants d'Auvergne-Rhône-Alpes ne sont pas les seuls impactés. En réalité, tous les Français sont concernés, assure la militante écologiste Camille Étienne dans le documentaire "Toxic Bodies" disponible gratuitement sur Youtube.

Les PFAS sont largement utilisés depuis les années 1950 (...)

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