Qu’est-ce que le « djihadisme d’atmosphère », terme omniprésent depuis les attaques à Arras et en Israël ?

TERORRISME - L’expression est dans l’air du temps. Depuis l’attentat d’Arras et le début de la guerre entre le Hamas et Israël, un terme revient en boucle sur les plateaux de télévision et dans les déclarations politiques : « le djihadisme d’atmosphère ».

Le 19 octobre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin dénonçait la « naïveté » au sein des institutions européennes face à un « djihadisme d’atmosphère » qui « permet la radicalisation » et le « passage à l’acte ». « Nous devons lutter sans naïveté contre cet écosystème, contre ce djihadisme d’atmosphère », affirmait-il, à son arrivée à une réunion avec ses homologues européens à Luxembourg.

Dans la vidéo que vous pourrez lire en tête d’article, Le HuffPost vous explique les origines de ce concept développé et popularisé par le politologue et spécialiste de l’islam Gilles Kepel, après l’assassinat de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine en octobre 2020. On le retrouve notamment dans son livre Le prophète et la pandémie : Du Moyen-Orient au jihadisme d’atmosphère (Gallimard). Au-delà de la nouvelle forme de terrorisme que l’intellectuel cherche à saisir, nous revenons aussi sur l’influence du terme, devenu aussi un slogan politique.

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