Qu’est-ce qui détermine notre orientation sexuelle ?

En 2008, une équipe suédoise demande à près de 4 000 paires de jumeaux s’ils ont déjà eu un rapport homosexuel. Résultat : les vrais jumeaux, qui partagent le même génome, ont plus de réponses identiques que les faux jumeaux (qui n’ont que la moitié du génome en commun). L’orientation sexuelle a donc une composante génétique. En 2019, une étude internationale menée par séquençage du génome de plus de 450 000 individus met en évidence qu’outre des facteurs sociaux et environnementaux, l’orientation sexuelle est due à la combinaison d’un grand nombre de gènes. Cependant, cette complexité rend impossible de prédire l’homosexualité ou l’hétérosexualité de quelqu’un uniquement au regard de son génome.

Des travaux sur des femmes sécrétant davantage de testostérone ont montré que, dès leur vie fœtale, celle-ci favoriserait leur attirance pour le sexe féminin. Et du côté des hommes, avoir un grand frère augmenterait la probabilité d’être homosexuel. L’explication ? Quand une femme est enceinte d’un garçon, son système immunitaire développe des anticorps contre certaines protéines typiquement masculines, impliquées notamment dans la formation des connexions neuronales, et par extension dans l’orientation sexuelle. Ces anticorps sont de plus en plus nombreux à chaque grossesse successive de fœtus masculin et l’expression de ces protéines est de plus en plus entravée.

211 918 Français de plus de 10 ans seraient trans ou non binaires. Une estimation calculée à partir des données du Canada, (...)

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