Tout comprendre à ce qu’est vraiment la conduite autonome

Il existe plusieurs niveaux de conduite autonome, entre un futur dystopique de voitures sans volants et la réalité actuelle où le conducteur est responsable de son véhicule. Voici ce qu’est la conduite autonome, ce qui est autorisé et ce qui distingue les différents niveaux d’autonomie.

Beaucoup de véhicules disponibles aujourd’hui sur le marché revendiquent un certain niveau d’autonomie. La dénomination de certaines aides à la conduite a favorisé depuis quelques années le flou qui règne autour de ce à quoi correspondent les véhicules autonomes. On pense notamment à l’Autopilot de Tesla, qui peut laisser imaginer un véhicule qui conduit ses occupants, alors qu’il n’en est rien.

La législation a dû évoluer en même temps que la technologie pour s’assurer que les routes ne deviennent pas un terrain de jeu pour les constructeurs. Simultanément, des associations ont proposé une définition standardisée des différents niveaux d’autonomie, pour que l’on puisse s’y retrouver plus facilement.

C’est quoi, la conduite autonome ?

La conduite autonome est dans l’inconscient collectif ce que l’on a déjà pu observer dans certaines œuvres de science-fiction futuristes : une voiture qui conduit « toute seule ». Cependant, la réalité n’est pas si simple, et on recense plusieurs niveaux d’autonomie sur lesquels on reviendra plus bas.

Ainsi, la notion de voiture autonome peut désigner à la fois un véhicule semi-autonome comme un véhicule totalement autonome. En l’occurrence, les constructeurs n’hésitent pas à entretenir le flou sur ces notions depuis une décennie.

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Crédits photos de l'image de une : Conduite autonome FSD Tesla // Source : Capture vidéo live Tesla