Qatargate : Eva Kaili va sortir de prison sous bracelet électronique

La justice belge a décidé, mercredi 12 avril, la sortie de prison et la détention à domicile sous bracelet électronique de l’ex-vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili, l’une des protagonistes du dossier dit du “Qatargate”, a appris La Libre Belgique “de source sûre”.

“Personnage clé dans cette enquête pour corruption”, elle était “la dernière” accusée encore derrière les barreaux dans cette affaire, rappelle Le Soir. La décision a été prise par le juge d’instruction Michel Claise. Si la date précise de sa remise en liberté n’a pas été indiquée, “la procédure de transfert prend normalement plusieurs jours”, précise Politico Europe. “Les autorités n’auront bientôt plus personne en prison, ce qui soulève des questions sur l’état d’avancement de l’enquête”, relève le média, alors que “pendant des mois, le filet des procureurs n’a fait que s’élargir”.

La justice belge avait déjà pris des décisions identiques en faveur de l’eurodéputé belge Marc Tarabella mardi et en faveur de l’ancien eurodéputé italien Antonio Panzeri, la semaine dernière, deux autres suspects clés du “Qatargate”.

L’élue socialiste grecque de 44 ans, qui nie toute implication dans les faits qui lui sont reprochés, est soupçonnée d’avoir intercédé en faveur de puissances étrangères dans les décisions du Parlement européen durant plusieurs années, moyennant des versements d’argent.

“À quelques pas du Parlement européen”

Depuis le 9 décembre 2022, Mme Kaili était incarcérée à la prison de Haren, au nord de Bruxelles. Elle a été déchue de ses fonctions de vice-présidente du Parlement européen à la mi-décembre.

“Contacté, l’avocat d’Eva Kaili, Me Sven Mary, a été très bref”, écrit La Libre Belgique. “Je puis vous confirmer que Mme Eva Kaili, par l’intervention du juge d’instruction, a été placée sous surveillance électronique. Je ne ferai aucun commentaire si ce n’est que cette décision me semble d’une logique implacable”, a-t-il déclaré.

“À plusieurs reprises, retrace le journal, ses conseils avaient tenté de la faire libérer sous conditions ou sinon qu’elle puisse bénéficier de la détention sous bracelet électronique. Ce qui lui avait été refusé.”

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :