Pyramides d'Egypte, boule de feu et incendies australiens : l'actu des sciences en ultrabrèves

Au sommaire des ultrabrèves du 21 mai 2024 : une branche du Nil bordait les pyramides d'Egypte il y a 4000 ans, un "bolide" a éclairé le ciel du Portugal et l’activité humaine a aggravé les incendies australiens de 2019.

L’actualité scientifique du 21 mai 2024, c’est :

En archéologie : Il y a 4000 ans, les pyramides d’Égypte se trouvaient au bord du Nil.

  • S’il existe encore bien des questions concernant les pyramides d’Égypte, celle de leur localisation à l’orée du désert vient de trouver une réponse lumineuse dans une étude.

  • L’équipe à l’origine de cette découverte démontre en effet qu’une ancienne ramification du Nil bordait alors les 31 pyramides situées entre Licht et Gizeh, sur une distance de 64 kilomètres.

  • Enfin, selon les chercheurs, il paraît évident que d’autres bras du Nil se sont pareillement éteints et que leur cours est aussi à retracer.


En espace : Une boule de feu qui éclaire le ciel : une caméra de l'ESA a filmé la chute d'un bolide au-dessus de l'Espagne et du Portugal.

  • Une boule de feu qui descend du ciel. C'est ce qu'a filmé une caméra installée à Cáceres, à l'ouest de l'Espagne.

  • Les bolides, comme les nomment les astronomes, sont de petits morceaux d'astéroïdes ou de comètes qui ont peut-être voyagé pendant des milliards d'années avant de croiser la route de notre planète.

  • Les experts de l'Agence spatiale européenne estiment sa vitesse à environ 45 kilomètres par seconde ; elle est inhabituellement élevée pour ce type de bolide. Selon l’agence, le débris s'est désintégré à 60 kilomètres d'altitude, au-dessus de l'océan Atlantique.


En nature et environnement : Mégafeux : l'activité humaine a aggravé l'intensité des incendies de brousse australiens en 2019.

  • Le réchauffement climatique, lié aux activités humaines, a aggravé l'intensité d'une sécheresse inédite qui avait précédé les feux dévastateurs des années 2019 et 2020.

  • Dans une récente étude australienne, des climatologues ont montré que cette sécheresse n'aurait pas été si intense en l'absence des activités humaines et de leurs conséquences sur le réchauffement climatique.

  • Bien que des incertitudes persistent, la probabilité que cette sécheresse soit aussi intense en l’absence d’humains est de moins de[...]

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