Les Pyrénées, nouvelle terre de culture de thé bio

De la fraîcheur, des notes florales et une certaine longueur en bouche. Lucas Ben-Moura décrit ainsi… ses thés. Dans cet univers, l’art de la dégustation n’a rien à envier à celui du vin. Le jeune homme se destinait d’ailleurs à l'œnologie mais, au fil de sa formation d’agronome et lors de séjours en Asie, sa découverte du thé a changé ses projets. La culture de cette boisson millénaire émerge en Europe, alors pourquoi pas avec lui ? De retour en France, son diplôme en poche, il s’installe en 2020 sur un hectare et demi de prairies au-dessus d'Argelès-Gazost, dans les Hautes-Pyrénées.

Pour quelle raison a-t-il choisi ce territoire ? C’est d’abord un retour aux sources : le Pyrénéen a hérité de terres familiales au lieu-dit l'Arrieulat. Et le microclimat plutôt doux et humide se prête bien à la culture du théier (ou Camellia sinensis), une plante proche des camélias à fleurs. Dès 2018, Lucas Ben-Moura avait pris soin d’en tester quatre variétés afin de vérifier leur capacité d’adaptation locale. "Avec un sol acide et drainant, une exposition à l’est et des variations importantes de température entre le jour et la nuit, les conditions sur mes terres conviennent bien aux arbustes", estime le producteur de l’Arrieulat, nom de baptême de sa société, qui possède aujourd’hui 4 500 théiers sur 7 000 mètres carrés découpés en trois parcelles.

La plupart de ses plants viennent d’Italie (avec une origine génétique turque) et des montagnes chinoises. Plus précisément, là où pousse le jin (...)

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