Pyrénées-Atlantiques : Douze ans plus tard, Michèle Alliot-Marie jugée dans une affaire de prise illégale d’intérêts

AFFAIRES - L’ancienne ministre de droite est visée pour son rôle présumé dans le versement de subventions à une association présidée par son père lorsqu’elle était adjointe au maire de Saint-Jean-de-Luz

C’est une ancienne figure majeure de la droite, et ex-ministre, qui comparaît à partir de ce lundi devant le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine). Michèle Alliot-Marie, 77 ans, surnommée « MAM », est jugée dans une affaire de prise illégale d’intérêts datant d’il y a douze ans à la mairie de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques).

Dans ce dossier, l’ancienne ministre de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères sous Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy est visée pour son rôle présumé dans le versement de subventions à une association présidée par son père lorsqu’elle était adjointe au maire de Saint-Jean-de-Luz.

Plus de 260.000 euros provenant de l’Office du tourisme de Saint-Jean-de-Luz

Une information judiciaire avait été ouverte dès 2013 à Nanterre, et un magistrat instructeur a ordonné en janvier son procès devant le tribunal correctionnel de Nanterre. L’instruction a mis en lumière des subventions de la mairie de Saint-Jean-de-Luz à une association qui organisait le Festival des jeunes réalisateurs de la ville et était dirigée par Bernard Marie, décédé en 2015.

Selon des éléments recueillis par les enquêteurs, cette association aurait perçu sur son compte bancaire, entre j(...) Lire la suite sur 20minutes

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