“Un puissant message” : la Chine réjouie par la visite d’Olaf Scholz

“La Chine et l’Allemagne ont lancé un puissant message de coopération, bénéfique pour les deux parties et pour la stabilité du monde.” Voici comment le Huanqiu Shibao se réjouit, ce 17 avril, de la visite du chancelier allemand Olaf Scholz en Chine, achevée hier par une rencontre avec le président Xi Jinping.

Quand il s’agit de propagande, le journal nationaliste chinois n’a jamais fait dans la demi-mesure. Selon son éditorial, cette rencontre “revêt une grande importance, tant sur le plan des relations bilatérales qu’au niveau mondial”, surtout dans un contexte où le protectionnisme est à la mode.

Le Huanqiu Shibao se félicite des images de la promenade des deux dirigeants à Diaoyutai State Guesthouse, à Pékin, lieu chinois emblématique pour les événements diplomatiques, qui ont été relayées par les médias du monde entier et ont été “évaluées positivement” par ces derniers. L’éditorial estime que même les médias occidentaux qui n’étaient pas initialement emballés par cette visite ont changé de ton.

Pommes allemandes

Toujours selon le journal, le dialogue entre les deux dirigeants a également “clarifié l’orientation des relations sino-européennes”.

Le Huanqiu Shibao a bien noté qu’une partie de l’opinion européenne avait considéré cette visite du chancelier allemand en Chine comme une “trahison” de la politique de l’Union européenne d’“atténuation des risques” vis-à-vis de l’empire du Milieu. Mais le journal avance que la perception des Européens a évolué au fil de ces trois jours de visite, alors qu’ils découvraient “la réalité complète de la Chine”. Côté chinois, la déclaration d’Olaf Scholz sur “le marché allemand qui accueille favorablement les voitures chinoises” a également été bien reçue.

En tant que dirigeant du premier partenaire économique et commercial de la Chine en Europe, Olaf Scholz ne rentre pas les mains vides. Le journal singapourien Lianhe Zaobao signale que, juste après cette visite, Pékin a assoupli ses restrictions à l’importation sur certains produits allemands, comme le bœuf et les pommes.

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